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Sugano Seiichi, le maître paisible de l'Aïkido

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Sugano Senseï (photo d'Hélène Rasse)
Sugano Seiichi (1939-2010) débute l'Aïkido en 1957 et devient uchi deshi de 1959 à 1965, date à laquelle il est envoyé en Australie pour faire connaître l'art. En 1979, il quittera l'Australie pour la Belgique. En 1987, il quittera la Belgique pour les Etats-unis, où il rejoindra l'Aïkikaï de New York suite à la demande de Yamada Senseï.
Rencontre avec un maître dont l'humilité et l'honnêteté sont égaux.

[L'interview qui suit est une retranscription, effectuée par Germain Chamot, de la version vidéo réalisée en 2007 par Jean-Marc Chamot, Greg Habert et Laurent Barthaux].



Quand avez-vous commencé à pratiquer l'Aïkido ?
J'ai pratiqué le judo, pendant 6 ans. Puis un ami m'a parlé de l'Aïkido et j'ai trouvé quelque chose d'intéressant, techniquement. La première fois que je suis allé à l 'Aïkikaï c'était pour un cours de Kisshomaru Doshu. Je lui ai immédiatement demandé s'il était possible que je devienne uchi deshi. Il m'a répondu que je devais d'abord venir aux cours réguliers pendant un an. Et donc un an plus tard, j'ai eu l'opportunité de devenir uchi deshi. Àl'époque je n'avais aucune intention de devenir professeur un jour. J'étais juste intéressé par la pratique...


Vous souvenez-vous de votre première impression ? Quelle était l'ambiance ?
La première expression que j'ai eu d'O senseï, était qu'il ressemblait plus à un Maître religieux, même s'il était connu comme un artiste martial.

A quoi cela était-il dû selon vous ?
Toute la philosophie de l'Aïkido vient des concepts Shinto classiques. Évidemment O senseï venant de la secte Omotokyo, toutes ses explications et sa philosophie venaient de là.

Vous semblez dire que l'approche de l'Aïkido est plus celle d'un sentiment religieux que celle d'un art martial.
L'aspect physique de la pratique - le système d'entraînement, vient bien entendu des arts martiaux traditionnels, mais toutes les explications sont liées à des concepts classiques de la philosophie shinto.
Les maîtres zen d'arts martiaux ont un esprit plutôt religieux. Pour O senseï, l'Aïkido n'était pas un art martial. Aujourd'hui c'est différent parce qu'on classifie l'Aïkido comme un art martial. Alors que son idée était que l'Aïkido n'était pas un art martial…

Vous avez mentionné pendant le week-end qu'au début de l'Aïkido on se trouve entre ciel et terre. Est-ce spécifique au Shintoïsme ?
Oui c'est Shinto. Pour être exact, c'est se tenir au milieu du pont entre la terre et le ciel : « ameno uke ashi ». C'est se tenir entre la terre et le ciel, simplement. O senseï avait l'habitude de dire : « c'est le commencement de l'Aïkido ».
Mais ce n'est pas unique à l'Aïkido. N'importe quel mouvement commence par l'immobilité.
Vous ne pouvez pas avoir que du mouvement. Il y a d'abord l'immobilité. Je pense que c'est ce qu'il voulait dire. Mais il utilisait bien entendu la terminologie des idées shinto : « se tenir entre ciel et terre ».

Avez-vous des souvenirs de votre premier cours ?
J'étais juste fasciné par les techniques. C'est pour cela que j'ai décidé de commencer l'Aïkido. Bien sûr O senseï nous donnait ses explications à propos de l'univers et de dieu. Je ne pouvais simplement pas comprendre... mais je les entendais !

Rand du haut : Sugano 2e, Tamura 4e, Noro 5e, Chiba 7e
Rang du bas : Tada 1er, Kisshomaru Ueshiba 4e, Toheï 5e, Arikawa 6e, Nakozono 7e

Quelle image gardez-vous d'O senseï ? Aujourd'hui quand vous repensez à vos débuts quel est le plus fort souvenir que vous avez de lui ?
Hum… Je pense que c'est d'être continuellement attentif. Les relations de maître à élève que nous avions étaient à sens unique. Aujourd'hui mes élèves viennent pour me parler, et je suis très heureux de répondre à leurs questions. Mais avec O senseï, ou même Kisshomaru Doshu, vous n'aviez pas une communication à double sens, mais plutôt à sens unique. Par conséquent, je pense qu'il voulait nous enseigner quelque chose de l'ordre de l'attention au maître.
Le rôle de l'uchi deshi n'était pas seulement de pratiquer, mais d'être présent dans la vie de tous les jours. Il fallait donc être attentif à tout ce qu'il voulait.

Et les gens sur le tapis, ceux qui étaient plus anciens que vous, qui ont commencé, pour certains, avant la guerre. Avaient-ils une attitude différente ? Essayait-il de vous transmettre ce qu'était la pratique avant la guerre ?
Tous ces enseignants avaient leur propre conception de l'Aïkido, leurs propres interprétations. Tout comme ceux de ma génération : tous ont leur propre vision et leur propre interprétation de ce qu'est l'Aïkido.

En dehors de Ueshiba Kisshomaru qui étaient les enseignants principaux ?
À l'époque où j'étais au Hombu Dojo, c'était Tohei Koichi Senseï qui était le « chef » des Shihans. Donc évidemment, certaines des idées que j'ai proviennent de lui. Je pense que c'était le seul a vraiment expliquer pourquoi les techniques fonctionnent vraiment, en utilisant les principes du Ki par exemple.
En dehors de cela, O senseï était régulièrement présent, Kisshomaru Doshu également. Mais ils étaient plus là pour donner une ligne claire de travail technique, dans le sens traditionnel. Une ligne claire de ce qu'est l'Aïkido. L'Aïkido pour O senseï n'était pas un art martial. Bien sûr, l'expression physique qu'il en avait utilisait les principes des arts martiaux, mais il exprimait davantage sa pensée comme ne faire qu'un avec l'univers, exprimer de la compassion et ce genre de choses.

Avez-vous quelques souvenirs de l'époque où vous étiez Uchi Deshi ? Quels étaient les autres élèves internes à ce moment-là ?
Il y avait Tamura senseï, qui était plus âgé. Il y avait également Chiba senseï, Kanaï senseï. Yamada senseï qui était plus âgé de quelques années. J'ai un certain nombre de souvenirs avec Yamada senseï, parce que nous allions très souvent enseigner à la base militaire américaine. Nous sortions également le soir après.

Sugano Seiichi, Tamura Nobuyoshi & Yamada Yoshimitsu

Quelles étaient vos relations avec les GIs de la base militaire ?
Les relations étaient plutôt bonnes. J'ai eu beaucoup d'expérience intéressantes.
Pas de mauvaises, mais ils nous testaient quand même. Pendant l'entraînement certains venaient nous attaquer. Dans une base il y a eu un élève qui avait fait de la boxe et qui a voulu tester. Je l'ai mis au sol. Ikkyo a été très efficace.
Une autre fois, je crois que c'était la police militaire, ils ont voulu m'attaquer avec un bâton court…
C'était des expériences intéressantes…

Comment était la vie pour vous au Hombu dojo. À quoi ressemblait une journée classique ?
Dans un jour normal, on dormait au dojo, donc nous devions nous lever à 6h pour nettoyer le dojo. Pour le préparer pour le cours de 6h30.
Très souvent O senseï venait nous réveiller bien plus tôt, vers 4h ou 5h. Il arrivait au dojo et commençait à courir partout. Bien sûr on se réveillait, alors il nous disait : «  vous pouvez rester dormir ». Mais on devait quand même se lever vu que c'était O senseï !

Et combien de temps vous entraîniez vous chaque jour ?
Au Hombu il y avait, en temps normal, 5h de cours par jour. Plus quelques séminaires privés lors des quels nous étions simplement uke. Parfois, Koichi Tohei avait un petit groupe privé, donc tous les uchi deshi étaient uke pour ses élèves.

Avez-vous des souvenirs personnels avec O senseï ?
Oui, une fois je l'ai accompagné à Hiroshima en train. Il avait un compartiment privé avec couchage, mais je devais rester avec lui pendant qu'il dormait, il avait des difficultés à dormir à ce moment.
Ce jour-là, la démonstration à Hiroshima était un meeting avec plusieurs arts martiaux. Quand on est arrivé il n'y avait pas de tatamis… Aucun problème pour lui, mais pour moi… J'ai donc dû chuter par terre, même si le sol n'était pas très propre et inégal par endroits. Pour O senseï c'était normal, il projetait simplement.

Justement, techniquement parlant, quels sont vos souvenirs lorsque vous étiez projeté par O senseï ? Était-ce une sensation de quelque chose de globalement lourd ? Ou vide ?
Vous pouvez imaginez la sensation en pensant : vous l'attaquiez et rien n'était là. Et l'instant d'après vous étiez propulsé dans les airs.

Vous avez eu la chance d'être uchi deshi. Pensez-vous que cela peut encore être une expérience intéressante aujourd'hui pour les nouvelles générations ?
Même si certains dojo le rendent actuellement possible, la situation globale est différente. Par exemple, il y a plus de 40 ans, l'aïkido c'était l'aïkikaï de Maître Ueshiba et c'était tout. Aujourd'hui, l'Aïkido est divisé en plusieurs organisations, avec différents shihans. Il y a tellement d'options différentes. Il y a 40 ans Aïkido signifiait Ueshiba et on n'avait pas le choix. Aujourd'hui, les gens ont le choix, donc les idées ne sont pas arrêtées. Le concept même d'uchi deshi est ré-interprété.
Quand j'étais uchi deshi pour moi cela ne voulait pas dire que je deviendrais professionnel. Rester au dojo, ou manger avec la famille Ueshiba ne faisait pas partie d'un plan, d'un scénario ou de quelque chose comme cela.
Aujourd'hui peu de dojos ont des programmes pour uchi deshi, et quand c'est le cas, il faut généralement payer pour être uchi deshi. Ce n'est pas la même idée !

Vous êtes très intéressé par le travail des armes. Pourquoi ?
Apparemment O senseï était très intéressé par le travail des armes . Il a fait beaucoup de démonstrations avec les armes. C'est une première raison.
De plus, j'ai un intérêt personnel pour la chose. Quand vous êtes intéressé par les armes vous voulez logiquement apprendre à les manipuler. Mais je n'étais pas très attiré par les écoles traditionnelles. Pour moi l'Aïkido ce n'est pas des katas et des formes fixes, mais des mouvements plus libres. C'est ce qui m'attirait. Le système des katas ne me séduisait pas particulièrement.
J'ai eu l'occasion de faire du Katori Shinto ryu iaï, parce que j'enseignais au dojo de Sugino senseï J'étais très intéressé par la partie du dégainement. Donc quand j'allais enseigner là-bas j'apprenais également le iaï. J'ai eu la chance de voir plusieurs formes que j'ai pratiquées.

Sugano Senseï (photo d'Hélène Rasse)

Lorsque je me suis finalement installé en Europe j'ai vu que beaucoup d'élèves apportaient leurs armes à l’entraînement. J'ai donc trouvé que c'était mieux de fournir une sorte d'enseignement clair.
La position du Hombu dojo c'était de ne pas faire d'armes. Ou bien de dire que lorsque vous pratiquez depuis longtemps vous utilisez les armes de manière instinctive ou naturelle.
Mais je ne pense pas ainsi. Vous avez besoin d'un enseignement, d'une base. Donc évidemment lorsque vous êtes un professeur vous devez fournir un enseignement qui développe vos élèves.
De plus mon intérêt personnel tend vers l'escrime que j'ai pratiqué plus de dix ans. Je suis épéiste. J'ai participé 6 ou 7 fois au championnat national américain d'escrime.
Il s'agit juste là d'un intérêt personnel, mais à travers cela j'ai compris l'intérêt d'un système d'enseignement. Techniquement rien n'est commun aux deux systèmes. L'escrime occidentale est totalement différente des armes japonaises. Mais le système d'enseignement est transférable.
Je possède donc beaucoup de différentes cultures d'enseignement.
Par ailleurs, la pratique de la compétition permet d'acquérir un meilleur timing. Je peux donc aisément l'enseigner.
Pour toutes ces raisons j'ai commencé à créer un système d'enseignement.

Quand vous étiez débutant au Hombu, y avait-il des cours de Ken ?
Non. Jamais. Seulement si vous étiez proche d'O senseï vous pouviez voir sa façon de démontrer.
Je l'ai aussi beaucoup accompagné lors de leçons privées. La plupart des fois où O senseï et Osawa senseï enseignaient je les accompagnais. Là ils commençaient à enseigner les armes.
Je me souviens d'une fois où O senseï donnait cours et il y avait un élève homme d'affaire qui a commencé à demander à O senseï : « pouvez-vous me montrer encore ce mouvement ? ». Et O senseï a montré un mouvement différent, il ne montrait jamais le même mouvement !
Grossièrement je savais ce qu'il faisait, mais en ce temps là je ne comprenais pas ce qu'il voulait démontrer. Mais maintenant, après mon expérience d'enseignement, je comprends ce qu'il voulait démontrer.

Lorsqu'on utilise les armes, il y a deux tactiques basiques : l'une consiste à casser le ma-aï pour attaquer. Si vous ne cassez pas le ma-aï c'est impossible d'attaquer. Donc O senseï prenait toujours l'initiative en cassant le ma-aï. L'autre tactique consiste à provoquer l'attaque et à la contrer.
On apprend ces deux tactiques dans toutes les écoles de sabre classiques. O senseï les utilisait tout le temps, toutes les deux. Évidemment, il n'expliquait jamais. Et à cette époque je ne pouvais pas le comprendre. Ce n'est que bien plus tard que j'ai pu réellement voir ce qu'il faisait.

Et concernant le jo ?
Je ne suis pas sûr de tout, mais O senseï a appris la yari. Certains mouvements proviennent donc de la lance. Mais parfois il dansait aussi avec le nobuko. Il s'agit d'un bâton de prière shinto avec lequel il représentait le mythe de la création de l'univers. Comme le nobuko possède les mêmes dimensions que le jo – il est un peu plus grand, O senseï utilisait parfois le jo à la place du nobuko pour faire cette danse.



Et le jo nage ?
En démonstration il ne faisait que deux mouvements. Il n'y avait pas de kata. Pour ma part je ne faisais qu'un mouvement. O senseï m'en avait montré personnellement avant que j'aille en Australie. J'étais dans le bureau, il est entré et m'a demandé : « tu sais te servir d'un jo ? ». Évidemment je lui ai répondu non et il a commencé à me montrer quelques mouvements. C'est comme cela que j'ai commencé et que j'ai appris le second mouvement. Donc rien n'était officiel pour l'enseignement du jo.

Et le tanto ?
Beaucoup de techniques ont été développées pour les démonstrations. Avant il n'y avait pas beaucoup de démonstrations, il n'y avait rien à prouver.
Donc quand ces démonstrations ont commencé il a fallu trouver quelque chose d'attractif. C'est probablement les débuts du tanto dori et du jo nage.
Pour moi il en est de même pour le suwari waza. Si l'on regarde les vieux films d'O senseï, il ne bouge pas beaucoup à genoux. Àl'origine les déplacements étaient essentiellement linéaires, on ne faisait pas de pivots. Cela a changé. Certaines habitudes d'entraînement évoluent.
C'est la même choses avec des techniques comme morote dori ou ushiro ryote dori. Normalement on commence par étendre le bras pour solliciter l'attaque. Mais vous voyez que maintenant, au Hombu, même le Doshu, ils attendent.
Ainsi, il y a certaines habitudes qui transforment la compréhension.
Au Hombu Dojo j'ai également vu des professeurs attraper le bras sur yokomen uchi quand l'attaque arrive. Et l'évolution se fait ainsi graduellement, sans qu'on sache qui a modifié les choses ni pourquoi.

Que signifie pour vous être uke ?
Lorsque j’étais uchi deshi cela signifiait être à 100% concentré, attentif, près à réagir au mouvement. Si vous êtes jeune, votre forme physique s'en charge pour vous. Il ne s'agit pas uniquement de chuter. Il s'agit d'être réceptif au mouvement. Quand vous êtes uke pour un professeur, l'idée est que votre corps doit exprimer la technique du professeur.
Dans l'idéal il s'agit de quelqu'un de jeune, pleinement attentif, physiquement disponible. Mais plutôt que comment chuter ou comment recevoir il faut être disponible. Toutes ces pensées fixent l'attention et c'est donc parfois difficile de répondre.
Certains professeurs aiment conserver le même uke. Je ne procède pas ainsi

Vous avez mentionné le judo et l'escrime, y a-t-il d'autres sujets qui vous intéressent ?
J'ai commencé à pratiquer beaucoup la méditation. Je n'en parle pas souvent, mais j'ai un nom bouddhiste, j'ai été initié par un moine zen. J'ai commencé au Japon. En Australie j'ai intensivement suivi un maître chinois...

Sugano Senseï pratiquant zazen


Vous avez également pratiqué l'acupuncture ou le tir sportif. Cela a-t-il influencé votre pratique ?
Oui, en Australie j'ai étudié cela. J'ai eu la chance de faire beaucoup de choses, mais je n'ai jamais mélangé. Beaucoup de gens font de l’Aïkido, du yoga et de l'acupuncture et mélangent tout cela. Je ne procède pas ainsi. Chaque art est individuel. Bien sûr, plus on a de connaissances, plus on comprend, mais on ne peut pas mélanger.
Pour moi l’Aïkido n'est pas complet. C'est ma façon de voir. Aujourd'hui beaucoup de gens pensent que l’Aïkido représente tout. Pas pour moi. Il y a tant de merveilleuses connaissances et formes d'art en comparaison avec l’Aïkido. Apprendre différentes choses vous permet certainement, de vous donner différentes compréhensions de ce qu'est l’Aïkido. Mais il ne faut pas mélanger.

Vous avez récemment traversé une période compliquée avec des problèmes de santé et vous avez été amputé d'une jambe, en dessous du genou. Sur le tapis personne ne peut s'en apercevoir et les gens vous trouvent très mobile. Comment vivez-vous cela ?
Au début j'ai trouvé que c'était une bonne occasion de se donner un défi. J'avais 64 ou 65 ans.
Mais lorsque je me suis retrouvé amputé, mettre des chaussures ce n'est pas si évident que cela... Et vous devez réapprendre à marcher.
Je pense que ce qui m'a aidé dans ma rémission c'est le fait de s’entraîner. Tous les médecins disaient qu'il fallait au moins 6 mois. Mais cela a été un peu plus rapide. Quand j'allais au centre de kinésithérapie, il me regardaient et me demandait pourquoi je venais. C'était un challenge. Que j'ai plus ou moins résolu.
Je ne veux pas rentrer dans les détails, mais c'est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Par exemple, lorsqu'on a une amputation, sans rien faire, 30% d'oxygène supplémentaire est nécessaire. Donc pour quelqu'un de non-entraîné, il est physiquement impossible d'utiliser une prothèse. L'Aïkido m'aide dans le sens ou être physiquement actif m'aide.

Aimeriez-vous ajouter quelque chose ?
Non, je vous remercie.

Merci à vous senseï

Cette interview est paru dans Dragon Spécial Aïkido.



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